
En 1862, le maréchal Francisco Solano López (1826 - 1870) succéde à son père (Carlos Antonio López), sans élection, comme président du Paraguay.
En 1865, il engage son pays dans un conflit armé avec trois pays voisins (le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay) :
la Guerre de la Triple Alliance. La guerre tourne mal et, convaincu que ses subalternes préparent une conspiration pour l’assassiner, López ordonne en 1868 l’exécution de plusieurs centaines de notables (juges, ministres, prêtres, officiers militaires), incluant ses propres frères. Même sa mère (âgée de 70 ans) n’y échappe pas : il la fait fouetter et ordonne son exécution, après qu’elle lui eût révélé qu’il est né hors-mariage.
En 1878, il se proclame lui-même "saint", et ordonne l'exécution de 23 évêques en désaccord avec cette canonisation.
Gravement blessé à la tête et l’abdomen pendant la bataille de Cerro Corá, López refuse de se rendre et meurt pendant que les soldats ennemis tentent de le désarmer (il aurait alors crié «
Je meurs avec ma patrie ! »).
Cette guerre a été catastrophique pour la population paraguayenne :
au moins la moitié (et peut-être même les deux tiers) est exterminée !
« Le jour des héros », le 1er mars, est un congé national au Paraguay, à la mémoire du maréchal López.
Le timbre a été émis le 15 mai 1947.
Pour en savoir plus:
sur le maréchal López et sur
la Guerre de la Triple Alliance (vous trouverez beaucoup plus de détails, cependant, dans la version anglaise de ses articles).